vendredi 1 mars 2013

Emmaüs

Emmaüs, d'Alessandro Baricco, Gallimard, 2013
"Quatre garçons, une fille : d’un côté, le narrateur, le Saint, Luca et Bobby, et, de l’autre, Andre. Elle est riche, belle, et elle distribue généreusement ses faveurs ; ses parents, eux, sont des parvenus qui ne croient qu’au travail et à l’argent. Quant aux garçons, ils ont dix-huit ans comme elle, mais c’est là leur seul point commun. Car ils sont avant tout catholiques, fervents voire intégristes. Musiciens, ils forment un groupe qui anime les services à l’église, et ils passent une partie de leur temps à rendre visite aux personnes âgées de l’hospice, les «larves». Alors qu’elle incarne la luxure, Andre les fascine, ils en sont tous les quatre amoureux. La tentation est forte, mais le prix à payer sera lui aussi considérable."
Je ne connaissais pas Alessandro Baricco. Pas lu Soie. Pas lu Sans sang. Pas lu Cette histoire là. Et puis, j'ai lu Emmaüs. Je me suis retrouvée dans un vieux film en noir et blanc où les garçons portent des chemisettes blanches et les filles des jupes bouffantes. L'atmosphère est très importante dans ce livre  et le narrateur la distille tout au long du récit avec des réflexions détachées, des constats inéluctables et des questions. Des questions qui n'appellent que le silence. Ou des silences.
J'ai beaucoup aimé mais ne suis parvenue à le faire apprécier de personne d'autre pour le moment... Parfois, il y a des rencontres qu'il faudrait garder pour soi.

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