samedi 29 mai 2010

Francesca de Rimini

Francesca de Rimini, de Jacques Tournier, Seuil, 2010.

"Cédée en mariage à Giovanni, fils infirme de Malatesta, le podestat de Rimini, par son père Guido Polenta, gouverneur de Ravenne, Francesca doit faire face à la cour amoureuse de son beau-frère, Paolo de Malatesta et à sa propre passion. Biographie romancée de F. de Rimini, immortalisée par Dante dans le second cercle des enfers où, avec son amant, elle subit le supplice des luxurieux."

Petit livre. Couverture sobre. Attirant pour moi qui, dans ma "jeunesse", ai étudié avec passion l'Italie médiévale, et notamment la guerre dans la belle région de Toscane. Je lis donc. Et j'ai été submergé par mes propres impressions. Quand je dis qu'un livre a besoin d'être lu au bon moment ! C'était le moment parfait. J'avais été déçu par le livre précédent, et je retrouvais un univers que j'ai toujours aimé.
En dehors de cela, l'écriture est concise et franche. La passion y est décrite comme un mal qui ronge. Rien de grandiloquent, ni de débordant de pathos, juste une histoire d'amour qui finit mal avec un beau personnage de femme.
Un coup de cœur !

mardi 25 mai 2010

Invisible

Invisible, de Paul Auster, Actes Sud, 2010.

"New York, 1967 : un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice."

Mon premier Paul Auster depuis fort longtemps... bof, bof, bof... Peut-être n'était-ce pas le moment ? En tout cas, je n'ai pas accroché, mais pas du tout. C'est ennuyeux, et vraiment, franchement, je n'en pouvais plus de ces longues pages d'explications de dialogues (Vous n'avez pas remarquez ? un dialogue + trois pages d'explication de texte... au cas où on aurait pas bien saisi..) Ce roman aurait été bien plus percutant en nouvelle...Mais je m'étais dit la même chose, il y a longtemps... Alors, cela veut peut-être dire que je n'aime pas Paul Auster...
Je m'en veux un peu devant l'unanimité qu'il semble déclencher autour de moi... Mais le snobisme littéraire existe aussi. Certains aiment Paul Auster, comme ils aiment les Goncourts ou les Renaudots, sans les avoir lus...
Ce livre m'a pris deux semaines complètes de ma vie de lectrice, et pour ce forfait, je lui en veux...

jeudi 20 mai 2010

L'Entreprise des Indes

L'Entreprise des indes, d'Eric Orsenna, Stock, 2010.
"Le 13 août 1476, au large du Portugal, le bateau que commande Christophe Colomb fait naufrage. Le futur amiral vient d’avoir vingt-cinq ans. Par miracle, il réussit à regagner la côte et trouve refuge à Lisbonne auprès de son frère cadet, Bartolomé. Lequel exerce la profession de cartographe."

Je n'avais que survolé Orsenna jusqu'à présent. Je l'ai lu et j'ai trouvé l'écriture très agréable même si l'histoire ne m'emballait pas de prime abord. Donc bon livre. Sans plus mais parce que j'aime pas trop le thème...

mardi 18 mai 2010

Le WorldShaker

Le WorldShaker, de Richard Harland, Hélium, 2010.

"Le World Shaker est un navire de 4km de long. Très hiérarchisé, il a à sa tête un commandant suprême qui rend des comptes à la reine Victoria. Au plus bas de l'échelle se trouvent les Immondes, que personne n'a jamais vu puisqu'il n'existe aucun moyen de communiquer avec eux.
Col, futur commandant suprême, va faire la connaissance d'une Immonde et voir tout son univers être remis en question."

C'est une lecture pré-ado intéressante mais pas non plus extraordinaire. On se laisse porter, même si parfois l'écriture est un peu poussive. Les Clefs de Babel, dans le même genre (on découvre et on refait le monde) est d'après moi, bien plus intéressant, plus imaginatif. D'ailleurs mes jeunes lecteurs, ne s'y sont pas trompés... Le WorldShaker n'apporte aucun commentaire contrairement à l'autre.

samedi 15 mai 2010

L'Enfaon

L'Enfaon, de Eric Simard, Syros, 2010.

"Il y a un nouveau dans la classe de Leïla. Mais L'enfaon n'est pas un élève comme les autres, il vient du CHGM, le Centre des Humains Génétiquement Modifiés. Tous les enfants étaient accompagnés de leurs parents. Tous sauf lui. Lorsqu'un oiseau passait au-dessus de l'école, il levait la tête et le suivait des yeux. Ses yeux étaient larges, très larges, plus larges que tous ceux des enfants qui jouaient dans la cour."

Un minuscule livre. Mais quel livre ! J'ai adoré... Et je ne suis pas la seule. Comme il n'est pas épais, quand je le conseille, les enfants ne rechignent pas. Une fois n'est pas coutume, ils sont souvent étonnés que je n'essaye pas de leur refiler un "truc" en 15 volumes... Et oui, les enfants pensent que je n'aime que les "pavés". Et ils sont enchantés... Comme moi.
Un petit livre sur la différence et sur le pouvoir un peu effrayant des scientifiques. A lire et conseiller.