vendredi 20 mai 2011

Nos cousins les dinosaures

Nos cousins les dinosaures, Christophe Bataillon, P'tit glénat, 2010

"Incroyable mais vrai ! Et si les hommes avaient croisé la route des dinos ? Qu’est-ce que ça donnerait ? D’abord une rencontre explosive au creux d’une vallée ! Suivie d’une réconciliation et d’une cohabitation pas piquée des hannetons !"

Un livre vraiment super pour les petits qui aiment les dinosaures. Pas de texte. Des illustrations en double page. Des détails à foison plein d'humour et de poésie. Une histoire mignonne même si un peu triste (selon des enfants de 3/4 ans)... Mais je n'en dis pas plus... J'ai beaucoup aimé le travail de l'auteur.

jeudi 19 mai 2011

Le bonheur prisonnier

Le Bonheur prisonnier, Jean-François Chabas, illustré par David Sala, Casterman, 2011.

"Un jour le petit garçon entend la voix du grillon porte bonheur de la maison qui lui demande de le libérer. Impensable, pas question d’éloigner la chance de la maison, de la famille. Et pourtant…"

Le thème du grillon du foyer très bien interprété par les deux auteurs de "La Colère de Banshee" (déjà un vrai régal). Une pure merveille aussi bien pour l'écriture que pour les illustrations (inspirées... très inspirées !)

mercredi 18 mai 2011

Matriochka

Alors le premier mais pas le dernier puisque j'en ai 20 à lire...

Matriochka, de Sandra Nelson, illustré par Sébastien Pelon, Flammarion, 2009. 

"Au coeur de la forêt russe, vit une modeste famille moujiks, Ivan, Natacha et leurs cinq adorables filles..." 
Et voilà, c'est parti ! Dans la forêt, il y aussi une effroyable ogresse (Baba Yaga, comme de juste !) et les cinq "adorables" petites filles vont devoir ruser pour échapper à l'appétit de la sorcière... Nous connaîtrons finalement l'origine des matriochka, ces fameuses poupées russes qui s'emboitent les unes dans les autres.
Les illustrations sont superbes, et l'histoire se veut aussi proche que possible d'un conte traditionnel. Nous y trouvons la sorcière, la forêt sombre, la figure du héros , et bien sûr ,la série d'épreuves, sans laquelle la victoire serait bien mal acquise... Peut-être est-ce inspiré d'une légende russe ? J'ai, pour ma part, beaucoup aimé...

Je lis aussi des albums - 2011


Je viens de m'inscrire au challenge "Je lis aussi des albums - 2011"...
Attendez-vous à voir apparaitre des articles sur des albums jeunesse d'ici peu, intercalés avec les critiques de romans adultes/ado...

Pour en savoir plus sur le Challenge, cliquez sur l'image !

mardi 10 mai 2011

Comment (bien) rater ses vacances, Anne Percin, Rouergue, coll. doAdo, 2010.
"Maxime, les cheveux longs en bataille, a 17 ans et vient de passer son bac français. Sa hantise ? Passer ses vacances avec ses parents pour une randonnée en Corse. Non mais franchement, avouez que quand on a 17 ans, ça craint grave, surtout quand sa propre petite sœur y échappe en allant en colo en Bretagne. Il préfère de loin rester chez sa grand mère au Kremelin-Bicêtre à squatter l'ordi pour tchatter sur SpaceBook. Il faut dire que Maxime, n'aime rien ni personne en dehors de ses deux amis (Kevin et Alexandra), des films gores, de la musique rock des années 70 et de ses théories sur l'économie mondiale. Un vrai ours des cavernes qui trouve ridicules les couples d'amoureux et préfère les longs moments de solitude. A tel point que tout le monde s'en inquiète, même sa grand-mère et sa petite sœur. La loose totale. Maxime, lui, ne semble apparemment pas en souffrir et s'apprête à passer d'excellentes vacances. Du moins, c'est ce qu'il croyait… car évidement, rien ne se passera comme prévu."

Voilà une petite pépite pour les ados (petits et grands mais plutôt grands puisque notre héros à 17/18 ans). Récit optimiste et drôle sur la "solitude" des ados, et sur les à priori qui nous font douter de leur capacité à rebondir. Maxime rebondit. Tout au long d'un récit haletant, il gère la vie qui lui tombe dessus avec humour et sensibilité.
Je découvre l'auteur avec ce livre et je vais m'empresser de lire ses autres romans.

Chevalier de l'ordre du mérite

Chevalier de l'ordre du mérite, Sylvie Testud, Fayard, 2011.

"Dès que je passe la porte de notre appartement, je me transforme. Sans plus aucune coquetterie, je retire mes escarpins, je jette mes vêtements dans la panière à linge sale. Je m’attache les cheveux sur le sommet du crâne, remonte mes manches, et c’est parti pour le rodéo de l’ordre et de la propreté. Une chorégraphie d’un genre peu sexy, à laquelle je ne renonce que tombante de sommeil. Pauvre Adrien : il vit avec une mégère. L’image n’est pas folichonne. C’est au bureau qu’ils vivent avec moi. Bien habillée, maquillée, coiffée. Pourquoi je me transforme ? Pourquoi je n’arrive pas à suivre le mode de vie d’Adrien ? Pourquoi ça ne tourne pas plus… plus… plus carré ?"
Pourquoi n'ai-je pas apprécié ce livre ? Mlle Testud aurait pu en faire quelque chose de drôle, de jouissif. A peine sourit-on et encore pas souvent. L'écriture est plaisante. Le propos léger au premier abord. Grave au second.  J'aurais pu aimer ce livre. J'aurais dû aimer ce livre. D'autant que l'histoire me parlait un peu (non, je ne suis pas maniaque...).  Pourtant je n'en garde rien. Je l'aurai oublié d'ici quelques jours, je pense... Pour confirmer sa perte... J'ai lu quelque chose de vraiment bien après... Dommage !

Miss Sweety

Miss Sweety, Valérie Saubade, Anne Carrière, 2011

"Septembre 2001. La discrète Samantha Fallow mène une vie paisible à Hampstead, un quartier huppé de Londres. Elle travaille à domicile pour le magazine féminin You and I. Couples en vrille, amours adolescentes, démon de midi ? Samantha, qui se cache derrière le pseudonyme de « Miss Sweety », répond à tous les coeurs brisés. Pour y parvenir, elle compte davantage sur son doctorat en psychologie que sur sa propre expérience ; à 36 ans, elle est toujours célibataire, et habite chez sa grand-mère et sa grand-tante, toutes deux octogénaires. Cette vie sans histoires est bouleversée le jour où Samantha reçoit, dans le courrier des lecteurs, une lettre la menaçant de mort. Ce n’est que la première d’une longue série…"
Pour tout dire, c'est le deuxième roman de Valérie Saubade qui me tombe des mains. (voir ici pour Les Petites soeurs) C'est vraiment, vraiment bien. Bien écrit. Bien construit. Bien imaginé. Plaisant et drôle. Inquiétant mais toujours avec une pointe d'humour (même noir). J'adore... Un gros coup de cœur !

La Nonne et le brigand

La Nonne et le brigand, Frédérique Deghelt, Actes Sud, 2011

"Alors qu’elle se lance dans une relation passionnelle avec Pierre, un homme rencontré dans un aéroport, Lysange est invitée par un inconnu à venir s’installer dans sa cabane du Cap-Ferret. Là-bas, elle trouve le journal de soeur Madeleine, en mission au Brésil dans les années 1950, prise dans la dualité de la foi et de son amour pour un homme, Angel. Le lien entre les deux femmes va peu à peu se resserrer. Comment une femme accomplie, épouse, mère, libertine et une nonne peuvent-elles se comprendre et se faire écho ? Peut-on se renier par amour ? Ou retrouver espoir dans le corps de l’autre ? Deux histoires de femmes qui s’abîment et se perdent dans leur passion. Chacune avance à rebours de l’autre, équilibristes fragiles mais déterminées."

Dire que j'aime lire Frédérique Deghelt n'est pas juste car c'est plus que cela. Je me délecte de son écriture. Et pourtant. En refermant son dernier ouvrage, j'étais déçue. Lysange m'a agacée, au point de regretter les passages qui la concernaient. Mais l'histoire de Madeleine est vraiment passionnante. L'Amazonie comme théâtre vivant de ses aventures est envoutante. Cela sauve le roman et mon appréciation. Mais je ne mettrai pas de coup de coeur cette fois ci ! Dommage !

Tombée sur la tête

Tombée sur la tête, Leslie Bedos, J.C. Lattès, 2011.

"La spécialité de la dame chez qui je laisse parler ma tête, c’est d’écouter les gens brisés par une longue maladie. Je suis sa seule patiente à priori en forme. Elle aurait pu me virer, elle n’a pas moufté. Elle me plaît bien. Les rares moments où je la ferme, elle a les bonnes formules pour faire réfléchir. J’aimerais juste me taire un peu plus. Mes longs monologues me saoulent. Je ressemble à un bain moussant, avec trois gouttes minuscules, je remplis douze baignoires. Heureusement, il lui arrive de m’interrompre. ça me repose. Mais je n’ai encore rien confessé. Elle a intérêt à être persévérante. Qu’est ce qu’elle croit ? Je ne suis pas une fille facile"
Bof ! Bof ! Bof ! Plus que bof... C'était tellement décevant que j'ai fini par sauter des paragraphes puis des pages ...