mardi 10 mai 2011

Chevalier de l'ordre du mérite

Chevalier de l'ordre du mérite, Sylvie Testud, Fayard, 2011.

"Dès que je passe la porte de notre appartement, je me transforme. Sans plus aucune coquetterie, je retire mes escarpins, je jette mes vêtements dans la panière à linge sale. Je m’attache les cheveux sur le sommet du crâne, remonte mes manches, et c’est parti pour le rodéo de l’ordre et de la propreté. Une chorégraphie d’un genre peu sexy, à laquelle je ne renonce que tombante de sommeil. Pauvre Adrien : il vit avec une mégère. L’image n’est pas folichonne. C’est au bureau qu’ils vivent avec moi. Bien habillée, maquillée, coiffée. Pourquoi je me transforme ? Pourquoi je n’arrive pas à suivre le mode de vie d’Adrien ? Pourquoi ça ne tourne pas plus… plus… plus carré ?"
Pourquoi n'ai-je pas apprécié ce livre ? Mlle Testud aurait pu en faire quelque chose de drôle, de jouissif. A peine sourit-on et encore pas souvent. L'écriture est plaisante. Le propos léger au premier abord. Grave au second.  J'aurais pu aimer ce livre. J'aurais dû aimer ce livre. D'autant que l'histoire me parlait un peu (non, je ne suis pas maniaque...).  Pourtant je n'en garde rien. Je l'aurai oublié d'ici quelques jours, je pense... Pour confirmer sa perte... J'ai lu quelque chose de vraiment bien après... Dommage !

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