mercredi 29 juin 2011

Un été sans les hommes

Un été sans les hommes, de Siri Hustvedt, Actes Sud, 2011.

"Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari entretient avec une femme plus jeune qu’elle, Mia quitte brusquement New York pour se rendre dans le Minnesota et se réfugier quelque temps auprès de sa mère octogénaire. Parcours d’une femme blessée en forme de "lecture de soi" et d’inattendue épiphanie personnelle, ce roman solaire – féministe au meilleur sens du terme – irradie d’une énergie aussi rebelle que stimulante."

Une petite lecture plaisante mais avec beaucoup de digressions sans grand intérêt. L'intellectualisation de la situation est sans doute à l'origine de l'ennui qui nous prend parfois. J'ai aimé les citations de poèmes mais on lit cette histoire avec détachement. La violence des sentiments est assourdie par un style détaché. On aurait aimé rire, pleuré ou grincer. On ne fait que soupirer. J'ai bien aimé mais n'en ferais pas non plus un panégyrique. Sans plus.

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