mardi 28 septembre 2010

En vrac

Lus et appréciés diversement :



Une Affaire conjugale, Eliette Abécassis, Albin Michel, 2010.
"Huit ans de mariage. Des jumeaux. Et l’érosion du temps, l’ennui, la trahison remplacent la béatitude des premières amours. Elle constate que son mari ne l’aime plus. Seule issue : divorcer. Avec la lucidité et l’ironie féroces qui caractérisaient Un heureux événement, Eliette Abécassis scrute un jeune couple à la dérive et le revirement du sentiment amoureux."
Bof et archibof... bof, bof, bof ! mais je n'avais pas aimé non plus le précédent... Je ne vais pas m'acharner...

Ouragan, Laurent Gaudé, Actes Sud, 2010.
"Au coeur de la tempête qui dévaste la Nouvelle-Orléans, dans un saisissant décor d’apocalypse, quelques personnages affrontent la fureur des éléments, mais aussi leur propre nuit intérieure."
Pas mal du tout. Je ne connaissais pas cet auteur. Je l'ai découvert avec plaisir. Jai eu un peu de mal avec son écriture au début (très peu de chapitrage et l'on passe d'un paragraphe à l'autre à des personnages différents qui parlent tous à la première personne... Un peu déstabilisant ). Mais l'histoire vous tient et je n'ai pas été déçue... Juste triste mais je ne dirai pas pourquoi...;-)

Nagasaki, Eric Faye, Stock, 2010.
« Clandestine depuis un an. Il s’étonnait de voir des aliments disparaître de sa cuisine : un quinquagénaire célibataire des quartiers sud a installé une caméra et constaté qu’une inconnue déambulait chez lui en son absence. »
Le fait divers dont s'est inspiré l'auteur est pour le moins étonnant ... mais Eric Faye aurait pu aller plus loin, extrapoler et nous offrir autre chose qu'un fait brut sans véritable fin. Il a choisi de ne relater que les faits en ajoutant juste la réflexion qu'aurait pu avoir les deux personnages. Dommage, dommage ! Déçue par cette fin abrupte.

Plan social, François Marchand, Le cherche midi, 2010.
"Émile Delcourt, patron d’une usine de fabrication d’ancres de marine située à Valenciennes, est aux abois : les affaires sont si mauvaises qu’il n’a même pas les moyens de mettre en place, à l’instar des grandes entreprises du CAC 40, un « plan social ». Pourtant, il suffirait que le quart de ses salariés quitte l’entreprise pour que celle-ci survive. Comment se débarrasser du personnel superflu ?"
Roman totalement immoral ! Mais tellement drôle (dans le genre grinçant) ! Une vision qui parfois fait froid dans le dos et glace le sang car nous ne sommes pas si loin de certaines situations actuelles...
Pas de coups de cœur ? Non, parce que j'ai trop aimé "notre part des ténèbres" de Gérard Mordillat (2008) sur le même thème mais beaucoup (beaucoup) moins drôle...

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