Emmaüs, d'Alessandro Baricco, Gallimard, 2013
"Quatre garçons, une fille : d’un côté, le narrateur, le Saint, Luca et
Bobby, et, de l’autre, Andre. Elle est riche, belle, et elle distribue
généreusement ses faveurs ; ses parents, eux, sont des parvenus qui ne
croient qu’au travail et à l’argent. Quant aux garçons, ils ont dix-huit
ans comme elle, mais c’est là leur seul point commun. Car ils sont
avant tout catholiques, fervents voire intégristes. Musiciens, ils
forment un groupe qui anime les services à l’église, et ils passent une
partie de leur temps à rendre visite aux personnes âgées de l’hospice,
les «larves». Alors qu’elle incarne la luxure, Andre les fascine, ils en
sont tous les quatre amoureux. La tentation est forte, mais le prix à
payer sera lui aussi considérable."
Je ne connaissais pas Alessandro Baricco. Pas lu Soie. Pas lu Sans sang. Pas lu Cette histoire là. Et puis, j'ai lu Emmaüs. Je me suis retrouvée dans un vieux film en noir et blanc où les garçons portent des chemisettes blanches et les filles des jupes bouffantes. L'atmosphère est très importante dans ce livre et le narrateur la distille tout au long du récit avec des réflexions détachées, des constats inéluctables et des questions. Des questions qui n'appellent que le silence. Ou des silences.
J'ai beaucoup aimé mais ne suis parvenue à le faire apprécier de personne d'autre pour le moment... Parfois, il y a des rencontres qu'il faudrait garder pour soi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire