jeudi 11 mars 2010

Les Prétendants

Les Prétendants, de Cécile David-Weill, Grasset, 2010.

Petite déception pendant la lecture de ce titre à l'histoire pourtant prometteuse : Deux sœurs décident d'inviter des hommes susceptibles d'être épousés afin de racheter la maison de famille que leur père veut vendre. Un casting de maris. Cela aurait pu être drôle mais ça l'est très peu finalement.
L'écriture peut fluide, le récit s'enroule autour de la nostalgie de la narratrice pour cette maison trop grande, hors d'age qui représente non seulement un bonheur enfuit mais aussi toute la froideur de cette famille si peu aimante...
On se demande même ce qui l'incite à vouloir la sauver... Et puis l'auteur ne parvient pas à nous faire rire du monde décrit, celui de l'argent et du pouvoir de ceux dont le snobisme est de ne justement pas étaler leur fortune tout en vous faisant comprendre que vous ne jouez pas dans la même catégorie.
J'attendais du Coe ou du Wodehouse... Je n'ai rien eu de tout cela. Pas d'éclats de rire cyniques ni même de sourires en coin. Déception donc. J'attends maintenant le verdict de mes lecteurs...

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