vendredi 19 août 2011

Chronique de l'université invisible

Chronique de l'université invisible, Maelle Fierpied, École des loisirs, 2011

"Elle entend ce que vous pensez. Elle ressent ce que vous éprouvez. Et pourtant... elle n’a aucune idée de ce qui l’attend. Et ce qui l’attend est incroyable.
Les héros de ce roman ont tous des pouvoirs hors du commun que des organisations secrètes tentent de récupérer. Ensemble, ils devront entrevoir un autre avenir que celui proposé par l'Université dans laquelle ils sont regroupés. Ce choix ne sera pas sans conséquence…"

Sur le thème de "je suis différent mais je me soigne", voilà un roman intéressant. 
Il faut préciser que ces chroniques étaient parues en 3 tomes chez un autre éditeur sous le titre "existence zéro", une année avant la déferlante "Twilight". Tiens ? Comme c'est étrange ? L’École des loisirs ne serait pas en train de racler les fonds de tiroir pour se raccrocher au wagon bit-lit sans trop fanfaronner (avec les couvertures qu'ils réalisent, ça ne risque pas ! La "société des S" : noir ? "Les chroniques"  : noir ? ah ! Tiens ! Comme c'est original !) Bon, j'arrête ! Tout le monde sait que je déteste positivement les couvertures de l’École des loisirs, qui vous donnent autant envie de lire les romans de l'éditeur que de vous jeter sous un train... Sans rire ! L'éditeur n'a pas encore intégré que ça n'est plus les parents qu'il faut séduire mais les enfants... Que la couverture sobre qui fait sérieux pour appâter le parent soucieux des lectures de sa progéniture, ça n'est plus trop dans le vent. Alors, je sais, c'est un éditeur historique mais ça n'empêche pas les fautes de gout et les gouts de .... j'arrête, j'ai dit...

Revenons à nos moutons... Les chroniques.. Et bien, à ma grande surprise (que d’à-priori quand je prends un volume de cet éditeur... encore des réminiscences !), c'était plutôt bien... Même vraiment bien. Intéressant, intriguant, bien écrit et plaisant à lire. Les personnages sont vivants et amusants (enfin façon de parler, un vampire est-il un être vivant ? Prochain sujet du bac de philo... au point où on en est, de toute façon...). L'auteur nous donne l'envie de poursuivre jusqu'au bout. Même si pour ma part, la fin était un peu trop rapide. Trop brutale et facile. Comme si l'auteur ne savait pas comment sauver ses personnages sans sortir un Deus ex machina de derrière les fagots. Comme si elle ne pouvait pas s'en sortir sans en faire encore mille page. Peut-être avait-elle des envies de suite ? Qui sait ?
Tout ça pour dire que j'ai aimé... Hum ! Les vacances ne m'ont pas fait que du bien...

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